Il s’agit d’une randonnée pas très difficile et circulaire d’environ 7 km et d’une durée approximative, selon votre allure de marche, de entre 3h30 et 4h30. Je vous recommande de partir avec beaucoup d’eau, une petite collation, de bonnes chaussures et vos maillots de bain. ( vous ne trouverez aucun commerce pendant la balade ).
Cet itinéraire est vraiment sympa, vous marcherez tout autour du gros cratère. Si vous avez la chance d’y aller en saison creuse vous aller pouvoir profiter d’une énorme tranquillité. En haute saison il y a de plus en plus de monde et il devient rare de se retrouver seul sur les petits criques.
Les différents centre d’intérêts de cette marche:
1. Playa Pelada, le point de départ.
2. Playa de la Rajita. ( idéale pour un petit bain de mer en solitaire ).
3. Playa de la Cumplia. ( sympa aussi pour la baignade à marée basse ).
4. Playa de las Cuevas del Trigo.
5. Punta Brava.
6. Playa de la Batata.
Le départ de la randonnée se trouve près de la plage de la Pelada. Pour s’y rendre, prenez l’autoroute TF1 et sortez à El Medano( sortie 55 ) ; une fois dans le village, prenez la rue José Miguel Galván Bello ( première rue sur la gauche juste à l’entrée du village ) qui se connecte directement à la rue Uruguay. Continuez le long de cette dernière pour rejoindre l’avenue Juan Carlos I, qui est parallèle à la côte, jusqu’à ce que nous atteignions une zone pavillonnaire au bout de l’avenue, il y a un parking et un petit point de vue vers la plage de la Pelada, en bas, d’où nous commencerons le parcours.
Nous commençons la visite par le point de vue qui surplombe le Barranquillo de la Gambuesa, qui mène directement à la belle Playa Pelada, une petite plage de sable jaune au pied de la Montaña Pelada. Un chemin de sable, marqué de pierres, part de cet endroit et y descend. Une fois sur la plage, nous chercherons un endroit pour accéder à ce qui ressemble à un chemin, qui commence à s’élever sur un côté de la montagne avec une surface assez compacte ; si nous nous approchons prudemment du bord, nous pourrons apprécier la belle image de la côte se brisant dans les falaises érodées au pied de la montagne, qui a la forme d’une demi-lune.
Nous suivons l’ascension le long d’une côte en ligne droite qui est assez marquée par le passage des autres randonneurs. Au fur et à mesure de l’ascension, on peut observer une vision de plus en plus large de la ville d’El Médano et de son incroyable montaña roja ( montagne rouge ) qu’il faut aussi visiter. Le chemin continue à serpenter à travers une couche de tuf compacté qui rend la progression assez confortable car il n’est pas glissant. Peu après avoir couronné la montagne à environ 90 mètres au-dessus du niveau de la mer, nous verrons un large chemin qui entoure tout le périmètre de l’énorme cratère, d’environ 1 km de diamètre, nous continuerons vers la droite.
nous continuons à descendre sur ce sentier balisé, cette fois de manière plus raide ( attention à ne pas glisser ) et sur une surface légèrement lapidée et érodée, en passant par une petite crique que nous observerons sous une petite falaise pleine de Tabaibas, sur la côte, quelques mètres plus bas. Juste après cette petite descente, nous arriverons à une zone plate avec une surface très compacte, où nous pourrons voir un petit ravin qui descend vers notre droite, pour se terminer par une petite crique de sable . Nous le longerons en cherchant le meilleur endroit pour avancer. La descente n’est pas facile, il faut faire attention. Ceci dit, les personnes agiles n’auront aucun soucis, j’y ai même souvent vu des enfants. Une fois en bas, nous nous trouvons sur une petite crique d’environ 40 mètres de large, appelée Playa de la Rajita, elle est bordée de falaises érodées où se forment quelques petites dunes de sable à leur base ; la mer arrive tranquillement à la côte à cet endroit, c’est donc un havre de paix où l’on peut profiter de la tranquillité.
Nous repartirons en empruntant le même chemin jusqu’à ce que nous atteignions à nouveau le chemin autour du cratère de la montagne ; Nous continuerons vers la droite et traverserons ensuite une petite vallée dont certaines zones sont délimitées par un mur de pierres sèches et dont le sol est compacté. Nous continuons ensuite notre voyage par une légère montée sans jamais perdre la trace du sentier balisé ; à gauche de notre marche, nous verrons une bifurcation qui traverse l’intérieur du cratère, assez sinueuse et avec de nombreuses montées et descentes dans la Caldera Pelada et qui rejoint le chemin principal qui entoure la montagne, sur la face nord de celle-ci.
Nous continuons tout droit, en ignorant la bifurcation précédente, jusqu’à ce que nous voyons un autre ravin qui traverse la route principale et descend à travers une surface pétrifiée vers Playa Cumplía ; nous trouverons les vestiges de ce qui était un escalier brut et en béton qui passe sous la petite falaise sur notre gauche et se termine peu après sur dans la petite plage. Elle est plus petite que la précédente, elle doit faire environ 15 ou 20 mètres de large et est également faite de sable fin, un autre petit paradis côtier où il est bon de prendre son temps… Pour repartir, nous devrons remonter le même chemin jusqu’à la connexion avec le chemin principal et lorsque nous serons dessus, suivre notre route vers la droite.
Après environ 50 mètres, nous nous pencherons le plus près possible du bord de la caldera pour observer un chemin légèrement marquée qui descend le long du bord d’une des collines, nous le descendrons sans crainte, car bien qu’il descende un peu abruptement, il n’est pas dangereux car il a une surface très compacte et rugueuse. Lorsque nous arrivons au bout, nous descendrons le petit ravin où se trouve une autre petite plage paradisiaque ne dépassant pas dix mètres de large. Nous quittons à nouveau la plage en montant vers la droite et en observant le paysage qui nous offre toute la base de la montagne Pelada que nous avons laissée derrière nous, composée de formes volcaniques curieuses et sauvages qu’ont formé la constante érosion marine et le vent qui souffle toujours fort dans cette zone de l’île, la majeure partie de l’année.
Ensuite, nous verrons la plage de Cuevas del Trigo, une plage généralement fréquenté par les locaux qui viennent y passer toute la journée, aussi de sable, mais plus grande que les précédentes que nous avons rencontrés, avec environ 110m de large ; le petit ravin Rayas de Pelada y est accolé et il est bordé par une colline qui sert de limite de l’espace naturel protégé et se termine à la Punta Brava. Sur cette colline se trouve l’ITER (Institut technologique des énergies renouvelables), un complexe scientifique et de recherche, où se trouvent également plusieurs éoliennes et de nombreux bâtiments qui y sont liés. Nous traversons la plage et montons vers Punta Brava en traversant le Barranquillo las Rayas de Pelada, en utilisant un petit chemin balisé qui offre une vue panoramique sur la côte qui borde le port de Granadilla et sa zone industrielle. Nous arrivons ensuite à un mur de pierre qui délimite l’espace naturel à côté d’un chemin de terre, où se trouve également un panneau d’information faisant référence au Monument naturel de la Montaña Pelada.
Nous retournons sur la plage, d’où nous commençons à monter par un sentier peu marqué au sol, qui s’élève avec d’une pente modérée Ce sentier longe une pente douce et passe sur une surface volcanique très compactée où il est possible d’observer de près les différentes strates rocheuses laissées par l’éruption du volcan. A la fin de l’ascension, nous nous retrouvons à nouveau dans le parcours circulaire qui contourne le cratère de la montagne et nous nous dirigeons vers la droite.
à un certain point, nous verrons une bifurcation qui croise perpendiculairement notre parcours, c’est un chemin qui coupe diamétralement le parcours circulaire du cratère et se termine à l’endroit où nous nous trouvons avant de descendre vers la plage dela Rajita; il continue sur notre droite, en descendant vers l’extérieur de l’espace naturel des Hoyos de Márquez, où se trouve un immense parc panneaux solaires.
De ce côté là, le paysage est aussi très beau, car outre le fait de profiter de la vue des alentours de Granadilla, Arico et San Miguel, escortés par le versant de la montagne qui garde le Parc national du Teide, nous verrons au premier plan la Montaña de los Riscos (275 m) et la Montaña de Ifara (303 m), qui forment ensemble ce que l’on appelle le Monument naturel de la Montaña de Ifara y Los Riscos, un environnement naturel protégé qui couvre environ 288 hectares composés de matériel volcanique de grand intérêt géologique.
Après avoir ignoré cette bifurcation, nous continuerons tout droit, en longeant toujours l’impressionnant cratère du volcan, où nous pouvons parfaitement distinguer le chemin que nous avons laissé derrière nous et celui qui longe le diamètre de celui-ci, qui zigzague entre une multitude de ravins et de matériaux volcaniques de différentes teintes, en proie également à la végétation caractéristique du lieu.
Puis nous descendons doucement et observons le village d’El Médano, qui, de cette altitude, mérite une petite photo, jusqu’à ce que nous atteignions l’endroit d’où nous sommes arrivé.
Nous n’aurons qu’à revenir sur nos pas, mais cette fois-ci en descente, tout en profitant des vues spectaculaires que nous offre cet endroit, avec notamment la Montagne Rouge (171 m.) et son inséparable Montagne Bocinegro (36 m.), qui s’élèvent ensemble sur la plage de Medano et la plage de Tejita. Lorsque nous arriverons à nouveau à Playa Pelada nous continuons tout droit sur un petit chemin balisé qui nous amènera sur la crique de la playa batata, nous n’avons alors plus qu’à remonter le long de la route pour rejoindre la voiture.
C’est une de mes rando préférée, j’espère qu’elle vous plaira, vous y verrez vraiment un paysage atypique qui vaut le détour. N’hésitez pas à me laisser vos impressions en commentaires!